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Channel: mon-ViTi - travail du sol

Les pulvés face par face sont les plus gourmands

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Consommation de carburant
Le chantier de la pulvérisation est le plus consommateur en carburant sur une exploitation viticole. Un poste variable également en fonction du type d’appareil utilisé. Les pulvérisateurs pneumatiques avec descente dans le rang ont la consommation la plus élevée.

Le nombre d'interventions sur l'année avec le pulvérisateur rend le chantier de la pulvérisation le plus consommateur en carburant sur une exploitation viticole. Un poste variable également en fonction du type d’appareil utilisé. Les pulvérisateurs pneumatiques avec descente dans le rang ont la consommation la plus élevée.

À la demande du BIVB (Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne), les chambres d’agriculture et la fédération Cuma Bourgogne ont lancé une étude en Bourgogne sur la consommation de carburant en viticulture. Initiée en 2013 et prévue sur trois ans, elle a pour objectif d’établir des références au niveau régional.

Les premiers résultats obtenus l’an dernier montrent que, si la consommation moyenne par hectare est largement variable selon les exploitations (elle varie de 170 à 357 l/ha sur un an), les différences selon les travaux effectués le sont encore plus. La réalisation d’enquêtes auprès d’une trentaine de viticulteurs volontaires et l’utilisation d’un testeur de consommation monté sur un enjambeur d’une Cuma en Saône-et-Loire pendant toute la saison, ont permis de passer au crible 5 chantiers viticoles:
• le désherbage
• le travail du sol
• la pulvérisation
• la fertilisation
• l’effeuillage.

Malgré une consommation moyenne de 8,7 litres par hectare ou 13,9 litre par heure, la pulvérisation représente jusqu’à 30% de la consommation annuelle de carburant, compte tenu du nombre d’interventions réalisées durant la campagne. Loin devant les autres chantiers: la part du travail du sol dans la consommation globale est de 9%, tandis que celle de la fertilisation est estimée à 4%, celle du désherbage, également à 4%, de même que l’effeuillage à 4%.
Il est à noter que ce sont les pulvérisateurs pneumatiques face par face dans le rang qui imposent la consommation par hectare la plus importante avec 12,6 l/ha. Un résultat imputable au besoin de puissance plus important, pour des débits de chantiers similaires ou inférieurs.

► Pour en savoir plus, découvrez l'article complet sur ce sujet paru dans Viti et Viti Leaders de juillet-août 2014.


L'intercep Mini-sillon en démo

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Egretier
Découvrez le nouveau porte-interceps Mini-Sillon d’Egretier, en vidéo!

Le nouveau porte-interceps Mini-Sillon, d’Egretier, présente la particularité de faire pivoter son outil sur lui-même. Ainsi, l’évitement des plants s’effectue avec aisance, et l’outil serpente pour ne laisser qu’un étroit sillon (2 à 3 cm de largeur).
L’effort demandé est si faible que ce porte-interceps n’a pas besoin d’assistance hydraulique, sauf pour le repli en bout de rang: il travaille simplement avec un corps décavaillonneur breveté 100% mécanique. Les frais d’entretien sont par conséquent réduits, et la vitesse d’avancement significativement plus élevée (5 à 6 km/H). Évolutif, l’outil peut cependant être équipé de l’assistance hydraulique sur place, en moins de 30 minutes.
Toutes les options Egretier, comme le contrôle de profondeur et le recentrage automatique, sont adaptables sur Mini-Sillon.
Mini-sillon a obtenu une médaille de Bronze au Vinitech 2014.

 

Participez au premier Bordeaux VitiTroc

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Travail du sol

La Chambre d'Agriculture de la Gironde, en partenariat avec les élèves de BTS Viticulture-Œnologie du Lycée de Montagne, organise le 26 mars une demi-journée de dépôt/vente d'outils d'entretien de sol viticoles d'occasion.

Faire revivre du matériel de gestion du sol inutilisé et qui pourrait servir à d'autres viticulteurs, telle est l'ambition du Bordeaux VitiTroc.

Rendez-vous le 26 mars 2015 de 9h à 13h sur le site du LEGTA de Libourne Montagne pour ce 1er VitiTroc
Contact : Loïc Pasdois - Service Vigne et Vin - 06 48 58 38 36 - l.pasdois@gironde.chambagri.fr
 

Un nouveau site Internet pédagogique pour Gard

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Machinisme

La société Gard Potelières présente un nouveau site Internet. Le relookage est total, sur le fond et sur la forme.

Les aficionados et les viticulteurs interessés pour passer au travail du sol trouveront du contenu pour satisfaire leur curiosité. En effet Gard Potelières propose un site commercial (bien sûr) mais aussi très pédagogique.
Le travail du sol et le déherbage mécanique sont expliqués et décortiqués. 

Les informations sont associées à des photos superbes (notamment celles du travail de forge. Hé oui! Gard possède encore sa forge pour travailler l'acier) et des schémas bien pensés.

RDV sur le site de Gard Potelières en cliquant ici 

 

Les disques Kress pour biner sous le rang

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Travail du sol
Lors du dernier Tech&Bio Viticulture à Amboise, divers matériels de travail du sol ont été présentés, notamment les disques Kress, pour biner l’espace sous le rang de vigne, grâce à des doigts en caoutchouc plus ou moins rigides, montés sur un système aut

Lors du dernier Tech&Bio Viticulture à Amboise, divers matériels de travail du sol ont été présentés, notamment lesdisques Kress, pour biner l’espace sous le rang de vigne, grâce à des doigts en caoutchouc plus ou moins rigides, montés sur un système auto-animé, sans intervention hydraulique.

L’outil fonctionne par déformation des doigts au sol qui viennent ainsi "lécher" les pieds de vigne, sans les abîmer, explique Michel Basson, distributeur Kress à l’Atelier du val de Saône. Le choix des disques Kress se fera en fonction du type de sol: les disques rouges rigides sont destinés à des sols plus lourds, alors que les jaunes, plus souples, se destinent aux sols sableux et légers.

Idéalement, les disques Kress sont à monter sur enjambeur, mais peuvent aussi être adaptés sur d’anciens châssis, à condition d’avoir au moins un rouleau ou deux roues de terrage. Ils peuvent être utilisés dès 3 semaines à 1 mois après plantations de vignes, à condition d’employer des doigts souples.

Pour l’entretien du cavaillon, le passage des disques Kress se fera tous les 3 semaines à 1 mois, à une vitesse de 5 à 8 km/h, avec un optimum à 7 km/h selon les conditions du terrain, pour permettre une bonne action de ripage des doigts sur le sol. En rattrapage,  il est possible de passer les disques Kress en complément de lames ou disques, pour remuer la terre précédemment soulevée par autres outils de travail du sol.

L’inclinaison des disques est réglable pour davantage d’agressivité du travail du sol si besoin.

Prix: disque Kress rouge rigide, diamètre 700 mm: 1290 euros le rotor.
Petit disque: à partir de 990 euros
 

Ce jeudi après-midi sur le travail du sol (49)

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Thouarcé, Maine-et-Loire
Ce jeudi 23 avril, dans le Maine-et-Loire, à Thouarcé, route de Valanjou, au Domaine des Grandes Vignes, après-midi technique : « Travail du sol : itinéraires et innovations»
 
RDV à 14h30 pour trois ateliers :
  • Itinéraires techniques et coûts, avec combinaisons d’outils : lames inter-ceps, disques crénelés, décavaillonneuses.
  • Matériels innovants : bineuse à satellites rotatifs EcosatelYt de LEGER sas, bineuse rotative à mouvement alternatif Altern@cep de VITIMECA,  brosses de désherbage mécanique NATURAGRIFF, bineuse à doigts KRESS, bèche roulante Helixsol d’ACTISOL
  • Traction animale : porte-outils Equinoxe de BOISSELET, Percheron de VITIMECA et le porte-outil de JOURDANT. En partenariat avec La CUMA des centaures et le prestataire de traction animale « De l’âne aux traits ».
Après-midi gratuite, ouverte à tous, organisée en partenariat avec le SAGE Layon-Aubance, et co-financée par l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne.

Réussir sa fertilisation organique

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Amendements
Selon Anne Duval Chaboussou, "il faut revenir à une fertilisation adaptée, à base d’engrais verts, d’amendements et engrais organiques".

Baisse de rendements, faibles vigueurs et sensibilité accrue aux maladies. Ces observations sont la conséquence de carences en fertilisation, surtout dans des sols travaillés, introduit Anne Duval Chaboussou, conseillère viticulture biologique à la chambre d’agriculture des Pays de la Loire, lors d’une demi-journée consacrée au sujet de la fertilisation organique, au Domaine des Roches Sèches à Faveraye-Mâchelles (Maine-et-Loire), en partenariat entre  l’ATV49 et le Sage Layon-Aubance.

"Il faut revenir à une fertilisation adaptée, à base d’engrais verts, d’amendements et engrais organiques. Notre objectif est de favoriser l’activité biologique intense des micro-organismes qui structurent le sol. Attention, lorsqu’il y a beaucoup de verres de terre dans un sol, cela signifie qu’il y a beaucoup de matière organique stable à digérer, et donc qu’il y a un déséquilibre, car trop de carbone à dégrader à cause d’une accumulation de matière organique!"

 

Favoriser la structure grumeleuse

Le but est de favoriser les micro-organismes à croissance rapide, consommateurs de sucres simples, qui participent à la structure grumeleuse du sol. Ceux à croissance lente dégradent la cellulose et prélèvent de l’azote dans le sol, provoquant des "faims en azote" au printemps, aux dépens de la vigne.

Les vignes produisent beaucoup de matière organique ligneuse: sarments, écorces, feuilles mortes, mais aussi enherbements vieillissants. Dans la majorité des parcelles, il n’est pas utile d’en rajouter, avec le risque d’une consommation d’azote pour la dégradation de cette lignine qui est préjudiciable à la vigne, insiste Anne Duval Chaboussou.

Le compost jeune de fumier bovin semble être ce qu’il y a de plus équilibré. C’est une source de sucres par la paille hydrolysée et d’azote par les déjections animales. Le compostage doit être court, de 15 jours à un mois maximum et le fumier doit absolument être bâché avant et après compostage pour éviter les lessivages d’azote. Il faut compter 2 à 4t/ha. Les engrais verts sont aussi recommandés. L’incorporation d’un enherbement jeune ou d’un engrais vert de 10-15 cm sur toute la parcelle apporte 10 à 15 unités d’azote/ha. À défaut de ces deux solutions, il existe des engrais organiques commerciaux, riches en matières organiques azotées, à raison de 20 unités d’azote/ha.
 

Apports sur sol ressuyé

Tous les apports devront être faits sur un sol bien ressuyé, c’est-à-dire qui s’émiette à la main sans se lisser. Les apports riches en sucres et en azote se feront en sortie d’hiver, dès que les sols sont bien ressuyés. Les apports riches en lignine précurseurs d’humus se feront quant à eux dès que possible après les vendanges, sur sol également ressuyé. Un apport azoté en sortie hiver permettra de compenser la consommation d’énergie liée à cette dégradation de lignine.
 
Les apports devront être incorporés à la surface du sol, en les mélangeant aux 10 premiers centimètres de terre. Pour un apport de calcaire réalisé avant l’apport de matière organique, comptez une semaine entre les deux apports. Pour le sens inverse, espacez les apports de trois semaines.